Relations bilatérales

Le Soudan a été l'un des premiers pays à établir des relations diplomatiques avec l'Union européenne dès 1975. L'ambassade de la République du Soudan à Bruxelles représente le Soudan auprès de l'UE, tandis que l'UE est représentée au Soudan par une mission diplomatique pleinement accréditée. Le Soudan a une excellente histoire de coopération bilatérale avec les institutions de l'UE et ses États membres dans des domaines cruciaux et vitaux, notamment : la lutte contre le terrorisme, l'immigration illégale, la traite des êtres humains et la contrebande de personnes, la paix et la stabilité régionale, le changement climatique, la cybercriminalité et le blanchiment d'argent. Le Soudan considère l'UE comme un partenaire vital et stratégique pour atteindre le développement durable, la prospérité, la démocratisation et la stabilisation régionale. L'UE fournit une aide politique et humanitaire pour soutenir le chemin du Soudan vers des élections justes et équitables d'ici la fin de la période de transition actuelle.

Coopération en matière de sécurité

Compte tenu de son importance géostratégique, le Soudan entretient une coopération et une collaboration très étroites avec l'UE dans les domaines de la lutte contre le terrorisme et l'immigration illégale. À cette fin, les deux parties ont signé un protocole d'accord en 2018 pour renforcer la coopération commune face à la menace sécuritaire mondiale. Le Soudan était représenté par sa Commission nationale de lutte contre le terrorisme, tandis que l'UE était représentée par son organe délégué pour l'application de la loi régionale dans la Corne de l'Afrique. Ce projet faisait partie du Plan d'action stratégique de l'UE pour la Corne de l'Afrique et le Yémen, approuvé par l'UE en 2014.

Processus de Khartoum

(Processus de Khartoum de l'UE-Courte Route de Migration en Afrique de l'Est) L'initiative a été lancée à Rome le 28 Novembre 2014 lors d'une Conférence ministérielle réunissant les ministres des pays suivants : Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, République tchèque, Danemark, Djibouti, Égypte, Érythrée, Estonie, Éthiopie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Kenya, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Somalie, Sud-Soudan, Espagne, Soudan, Suède, Tunisie et Royaume-Uni, ainsi que les commissaires européens et africains (UA) responsables des migrations et du développement, et le Haut Représentant/Vice-Président de la Commission européenne, en présence de la Norvège et de la Suisse. La Déclaration de la Conférence ministérielle du Processus de Khartoum (PDF)

L'objectif principal du Processus est de développer et de créer des liens et des coopérations entre les pays affectés le long de la route migratoire entre la Corne de l'Afrique et l'Europe. Étant donné sa position géographique à la croisée des chemins entre l'Est et l'Ouest de l'Afrique, le Soudan est l'un des pays les plus touchés par l'immigration illégale en Afrique. Par conséquent, le Soudan est désireux de coopérer avec les institutions de l'UE, ses États membres et tous les acteurs concernés, de manière multilatérale ou bilatérale, pour traiter les questions de la traite des êtres humains et de la contrebande de migrants.

Relations économiques et commerce

Le Soudan bénéficie d'un accès préférentiel au marché de l'UE dans le cadre de l'initiative "Tout sauf les armes" (EBA), qui prévoit un accès sans droits de douane ni quotas pour tous les produits, à l'exception des armes et des munitions. Les exportations du Soudan vers l'UE comprennent des matières premières, du sucre, des produits alimentaires et des animaux vivants. Le Soudan a engagé des négociations pour un Accord de Partenariat Économique (APE) avec l'Union européenne dans le cadre de l'Afrique de l'Est et du Sud (ESA).
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